Par jean.delisle.over-blog.com
Élections N° 672
Le 3 novembre 2020, les électeurs américains n’ont pas élu le président des États-Unis, mais les grands électeurs appelés, eux, à élire le président. Ce vote des grands électeurs doit intervenir le 14 décembre 2020 et c’est le Sénat américain qui comptabilise ces votes et devra proclamer le président élu (ou réélu) avant le 23 décembre, lequel prendra (ou poursuivra) ses fonctions à partir du 21 janvier 2021.
Donc, constitutionnellement, d’ici ce vote et cette proclamation de décembre, il n’y a pas de nouveau président élu ou réélu !
Cela n’a pas empêché certains chefs d’État, Macron en tête de féliciter Joe Biden alors même que le dépouillement des bulletins pour l’élection des grands électeurs n’était pas terminé et que l’actuel président contestait la régularité des votes. En France quasiment tous nos médias répétaient, presque en boucle comme des perroquets, que Trump contestait sans preuves.
Pour les lecteurs intéressés, voici en lien, une intervention de François Asselineau (qui fut candidat à la Présidentielle française de 2017) qui affirme qu’il y a bien eut une fraude massive organisée par les Démocrates :
https://www.facebook.com/367713397611/videos/274960517277743/
En complément voici un extrait de l’éditorial de Franz-Olivier Giesbert dans Le Point du 12 novembre page 7 :
« Ne sommes-nous pas entrés au stade paroxystique de l’horreur médiatique, quand tout candidat au poste suprême devient illégitime sinon inéligible dès lors qu’il n’est pas de gauche ? Que les médias aient leurs préférences et leurs partis pris, c’est normal. Mais il était triste pour notre métier de voir tant de journalistes transformés en propagandistes enfiévrés, en fébriles attachés de presse, traitant le loufoque Trump de tous les noms parce qu’il ne reconnaissait pas sa défaite -comme Al Gore, qui, en 2000, dans les mêmes conditions, attendit le 12 décembre pour le faire, après une décision de la Cour suprême. Mais il est vrai qu’il était démocrate. »
Dans le même édito, voici ce qu’écrit FOG :
"il ne faut pas le dire, le secret a été bien gardé, mais la politique de Trump a profité aux plus démunis. pendant les trois premières années de son mandat, 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté, dont le taux est tombé à son plus bas niveau depuis 1959. Ce qui explique ses scores en progression chez les Latinos et même chez les Noirs, qui, au début de l'annus horribilis 2020 étaient seulement plus de 5% à chercher un emploi. Son coup de frein à l'immigration a, par ailleurs, obligé les patrons, faute d'un surcroît de main-d'oeuvre, à augmenter les bas salaires. Ce n'est pas être trumpiste que de rappeler ces faits que les médias ont mis sous le boisseau, comme beaucoup d'autres."
Si tout ce que raconte Asselineau est vrai, je ne vois pas comment la Cour suprême américaine pourrait ne pas reconduire l’actuel locataire de la Maison blanche !
Je vois passer des textes d’internautes qui l’espèrent et se réjouissent d’avance de la tronche que ferait Macron si Trump reste président !
En mai et juin 1968 (j’avais 29 ans) parmi les slogans en vogue, l’un disait :
« Élections pièges à cons ! «
Les élections américaines 2020 risquent d’en être une belle illustration ; les cons n’étant pas les électeurs américains !
En annexe une carte datée du 13 novembre 2020 avec en rouge les États remportés par Trump et en bleu ceux de Biden (emprunt au net).
J.D. 14 novembre 2020
ajout du 16 novembre 2020 :
https://reseauinternational.net/elections-aux-usa-lettre-du-general-francais-2s-dominique-delawarde-a-ses-amis/?fbclid=IwAR00W5fp4KZ_XltwiOVC4TqHgg8GOn26gRt_G8sctzVLLo_tYA0wqZXhZgs
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